Les mots de nos grands-mères…(2)

Souvenons-nous quand nos grands-mères disaient…

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Il est dans sa chemise

 » Ne cherche pas à savoir où il se trouve »

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Où est-il ? Dans sa chemise!

Voilà une réponse ironique bien expéditive

pour rabrouer son interlocuteur!

Et, de la même manière qu’on la revêt chaque jour,

on peut changer d’avis comme de chemise,

« avoir constamment de nouvelles opinions ».

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Etre comme cul et chemise, » très liés »,

joue, quant à elle, sur une réalité indéniable:

quant on rentre sa chemise dans son pantalon,

le tissu est en contact avec les fesses…

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Enfin, dans l’expression:

« Je m’en moque comme de ma première chemise »,

le mot a un sens plus général:

il fait référence au premier vêtement que l’on a porté enfant

et dont on n’a que faire.

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On tuerait un âne à coups de bonnet

« Il est trop lent; c’est interminable »

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Quand on se dit prêt à tuer un âne à coups de bonnet,

voire à coups de figues molles,

on préfèrerait sûrement tuer le temps en se trouvant une activité,

surtout si quelqu’un nous fait tenir la mule… ce qui signifiat,

au XVII ème siècle,

« faire attendre quelqu’un un long moment à la porte ».

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On fait le poireau  ou on attend cent sept ans

jusqu’à ce qu’on se demande si on n’est pas resté sur la touche,

comme les sportifs, ou si on ne s’est pas fait poser un lapin …

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Au XIXème siècle,

les lapins étaient les passagers pris en surnombre dans les voitures publiques

(donc serrés comme des lapins dans leur clapier):

les conducteurs ne les comptabilisaient pas,

se mettant dans la poche le prix de leur trajet.

Puis le mot a désigné les fraudeurs eux-mêmes.

De là est née l’expression

« faire  cadeau d’un lapin à une fille »,

transformée rapidement en « poser un lapin »,

« ne pas rétribue les faveurs d’une prostituée »

qui, de nos jours, a pris le sens de

« ne pas honorer un rendez-vous ».

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… la suite ?

C’est pour la prochaine fois …