Le Temps des Pâquerettes….

Fleur de la Renaissance,

à la vie,

au soleil ,

Fleur magique

de l’annonce des beaux jours,

La Pâquerette

Au milieu de l’herbe tendre

qui se relève doucement de cette longue saison froide,

Elle ouvre dans la rosée,

ses tendres pétales ,

Encore toute ensommeillée…

Enfin,

elle ouvre grand ses bras vers le  Soleil,

 » réchauffe-moi! »

Alors sous les caresses chaudes

de l’Astre d’Or,

elle ouvre son coeur,

elle épanouit sa belle fragilité

Puis elle se multiplie,

gazons, mousses et prairies

vont lui offrir un joli nid,

Elle va le peindre alors

en un joli tapis

de petits points blancs et roses,

Elles viennent annoncer

cette saison éclose

A votre tour,

que ferez-vous de cette

métamorphose ?

Allez-vous effeuiller la jeune Demoiselle ?

Les laisser reposer à l’ombre d’un grand chêne ?

En faire des guirlandes ?

Les mettre dans un vase

là, ce serait dommage !

Ou bien encore les peindre

en jolie aquarelle ?

Ou les mettre en couronne

comme le font les enfant ?

Laisserez- vous le matou s’endormir auprès d’elles ?

Et Dame Coccinelle…Que  fait-elle ?

Pourquoi pas un câlin ,

l’herbe tendre, c’est Divin!

Je laisse à Honoré Harmand

vous dire ses quelques vers …

La Pâquerette

Loin du bruit, vivant ignorée

Je suis la fleur, chère aux amants

Et que cueille la bien aimée

Dans les jours heureux du printemps

Ma tige fragile et légère

Se balance au souffle du vent

Comme se berce une chimère

Dans les rêves d’un jeune enfant

Mon nom aisément se devine

Je vis modeste dans les champs

Mes pétales couleur d’hermine

Semblent de grands papillons blancs

Je suis le symbole suprême

Le grand conseiller des amours

Et l’on m’admire quand on aime

En effeuillant mes beaux atours

J’explique aux amants le problème

Qui se cache aux yeux des jaloux

Quand mon pétale dit je t’aime

Les coeurs méchants se font plus doux

Parfois de trompeuses chimères

Tout bas soupirent un aveu

Les douleurs semblent moins amères

Quand mon pétale dit « un peu »

Il est des jours dans l’existence

Où le bonheur vient tout à coup

Apportant avec l’espérance

Le doux murmure du « beaucoup »

Dans les heures qui passent brèves

Au sein de mon isolement

Sous la caresse des beaux rêves

On aime « Passionnément »

Mais dans le ciel de gros nuages

Jettent parfois l’obscurité

Sur le grand livre aux belles pages

L’oubli souvent s’est arrêté

Alors tristement on me cueille

On me méprise un peu partout

C’est la colère qui m’accueille

Quand on arrache un « Pas du tout »

Je suis le symbole suprême

Le grand conseiller des amours

Et l’on m’admire quand on aime

En effeuillant mes blancs atours

Honoré Harmand

 

Printemps !

J’ai mis mon Jardin d’Écriture aux Couleurs du

Printemps,

Pour qu’en venant égarer vos Pas dans mes Allées,

Vous ressentiez dans tous vos Cœurs,

le Changement…

Les Heures et les Semaines s’égrainent doucement,

Vers ces Jours de Lumière,

Ces Jours de Senteurs,

Ces Couleurs tendres et ces petits Bonheurs…

L’Astre d’Or se   » Désensommeille  »

Il nous réserve ses Merveilles,

Il nous réserve ses Douceurs

Préparez-vous à l’Accueillir,

Brodez vos plus beaux Sourires,

Ses Caresses vous sont promises,

Préparez vos plus belles Mises…

Afin de le Séduire!

La Nature peu à peu revêt sa Robe  tendre,

En promettant aux Jeunes pousses,

De frissonner jusqu’à l’Été…

Et la Brise elle aussi,

Va peu à peu tiédir ses Ailes

Venir mêler vos Cheveux,

Et Caresser  vos Mèches…

C’est un Parfum d’Amour

Qui va vous Embaumer…

Ouvrez- vos Cœurs à cet Enchantement,

Il nous revient Fidèlement

Ce Printemps…

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Réquisitoire…

 

Je ne vous aime pas Monsieur l’Hiver ….

 

Lorsque Monsieur l’Automne se trouve dépouillé, vous profitez alors pour prendre vos quartiers.

Vous faites table ronde en conviant vos amis. Ils répondent « présent », le vent, le froid, la pluie … et puis leurs connaissances  aussi,  le gel, la neige, le givre et le verglas sans compter toute une ribambelle de nuages les plus gris.

 

Lorsque j’ouvre ma porte à votre volonté, votre souffle glacé  vient me figer le  cœur …

Je reconnais pourtant votre belle élégance,  quand vous voulez parfois dans un souci d’état, revêtir quelques temps votre grand manteau blanc … mais, je le redis tout bas, je ne vous aime pas !

 

Vous nous prenez le jour, vous le raccourcissez, et vous rendez nos nuits d’une longueur sans fin…

Pour vous faire apprécier, quelle ingéniosité ! Arriver en Décembre pour célébrer Noël, en voilà une idée! Vous avez bien choisi ….et vous avez gagné !  Mais cela étant dit, je ne change pas d’avis.

 

De quel droit avez-vous refroidi mon ami ? Il s’agit du Soleil et je le nomme ici ! Pourquoi de votre fait, nous priver bien souvent d’une telle merveille ?

Vous le laissez paraitre pour briller vos atours mais…vous nous empêchez bien tout lien d’intimité ! Auriez-vous un litige avec Monsieur l’Eté ? C’est ma foi décidé, vous n’aurez pas mon amitié !

 

Pourrai-je être indulgente quand chaque année venue, vous mettez au panier nos rideaux de verdure ?

Et nos amis plumés, ces petits êtres frêles…y avez-vous songé ?  Ils ne demandent rien mais quand vous arrivez, leurs becs restent vides et vous vous en moquez …

Je n’oublie pas  non plus les défavorisés, ces êtres sans abri, bien obligés ici de subir votre loi !

Vraiment…décidément, je ne vous aime pas !

 

Vous essayez pourtant de vous faire pardonner puisqu’à partir de vous, chaque jour se prolonge…mais bien trop lentement pour un revirement !

C’est donc pendant trois mois que vous restez chez moi, et que vous m’obligez à l’hospitalité !

C’est mon hostilité ici que je confirme, et vous le méritez…

 

Je vais donc de ce pas consoler mon ami, lui dire de patienter, de préparer ses pas, d’enjoliver son air.

Lui dire que bientôt, lui aussi, il aura ses éclats.

Que pour le célébrer, il est très attendu…

 

Alors Monsieur l’Hiver, quand sera arrivé votre jour de trépas, je vous présenterai celui qui vous suivra….

 

Je vous dirai :  » voici  Monsieur Printemps ! « ,  vous ouvrirai la porte… et vous souhaiterai…

« bon vent ! »

 

 

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