Où en étais-je …
Ha oui ! dans la phase
DU DEBUT,
si vous suivez bien …
Maintenant la phase
DU MILIEU …
L’étape du milieu arrive lorsque les rapports de forces se modifient.
Il vous a conquise et estime que vous attendez de lui une certaine forme d’engagement. Pour la première fois dans le cours de la relation, il se trouve face à face avec son problème. Il se sent saturé de sentiments contradictoires.
Vous offrez ce qu’il désire mais, au lieu d’en être heureux, il souffre et croule sous le poids de sentiments ambigus.
Dès qu’il se trouve en votre présence, il est envahi par les premières bouffées d’angoisse provoquées par sa phobie.S’il ne la comprend pas, il peut rationaliser ses craintes et chercher en vous « la petite bête ».
Certains hommes sont ne proie à une panique intense. En tel cas, ce stade tourne cours et passe immédiatement à celui de la fin.
Chez d’autres, le stade du milieu se prolonge indéfiniment et rend la relation malheureuse pendant des années. Il place ainsi ses jalons destructeurs :
L’homme fait marche arrière, comme si quelques chose lui faisait peur. Il n’appelle plus souvent, n’a plus autant d’attentions.
Ses intentions, ses paroles, ses actes jadis sans ambigüité sont maintenant chargés de messages troubles.
Il s’arrange pour que certains aspects de sa vie- amis, famille, carrière- soient des zones cloisonnées dont il vous exclut sur des excuses des plus plausibles.
Il vous traite comme si votre importance s’était amoindrie et trouve toutes sortes d' »excuses pour se justifier.
Ses habitudes sexuelles changent et il peut, de manière subtile, se transformer en agresseur.
Il établit un strict emploi du temps où il prévoit les moments et les circonstances où il va condescendre à vous voir. On dirait qu’il a toujours quelque chose de plus important à faire.
Il écoute distraitement ce que vous dites et accorde de moins en moins d’attention à vos besoins.
Il encense vos qualités, dévouée, loyale, intelligente, compréhensive.Ces qualités d’un autre côté, l’insécurisent totalement.
Il vous découvre aussi maints défauts et cherche en vous des raisons pour que cela ne fonctionne plus entre vous.
Il sème peut-être des indices d’un intérêt ou d’une relation avec une autre femme ou une « ancienne ».
S’il fréquente vraiment une autre femme, il ment à son sujet ou diminue l’importance de cette liaison en continuant à vous assurer que vous êtes la personne la plus importante dans votre vie.
Il est de toute évidence torturé par ce dilemme et, lorsque vous menacez de le quitter, il promet de s’amender et se met parfois à pleurer.
Malgré tout ce qu’il peut dire, rien ne change.Il ne permet même pas que la relation puisse croitre ou progresser et refuse d’aborder le sujet.
La façon la plus imagée d’illustrer certes étape serait de dire que le phobique est en cavale. L’homme que vous avez connu n’existe plus. De Roméo, il s’est transformé en Houdini. Il s’est trop avancé et il le sait. Il est ravagé par des émotions contradictoires mais son impulsion la plus forte est de fuir.
Si tout a commencé trop vite, ce stade se matérialise dans les heures qui suivent. Nombre d’hommes préfèrent toutefois laisser à la femme l’odieux de la rupture et effilochent la fin jusqu’à ce que vous décidiez de passer à la séparation.
Jusque là, il dévoile ses intentions de bien des façons.
Son attitude à votre égard s’est transformée et il sème des indices très clairs sur sa sortie prochaine.
Il passe de moins en moins de temps avec vous et ne se donne même pas la peine de vous expliquer ses absences.
Il exige beaucoup d’espace et de souplesse dans l’aménagement de son emploi du temps.
Il oublie ses rendez-vous et modifie ses projets.
La plupart du temps il est maussade mais attribue son état à quelque facteur étranger à la relation.Il peut pousser la magnanimité jusqu’à vous confier que ce n’est pas à cause de vous.
Ses paroles continuent à vous rendre perplexe, car ses messages sont confus.Il passe du rejet brutal et de la tentative de culpabilisation aux câlineries et à l’approbation totale de vos actes.
Il évite toute activité sexuelle et attribue ce retrait à un surcroit de travail ou à son état général.
Il ne fait absolument rien pour améliorer votre relation et ne tient même pas à en parler.
Venons-en au DERNIER ACTE….
A ce stade, il essaye d’aménager élégamment sa sortie, mais ne sait trop comment s’y prendre.
Chaque fois que cela sera possible, il vous fera porter le blâme ou la responsabilité de la situation.L’état de confusion où il se trouve et son inaptitude à l’expliquer engendrent chez lui un comportement irrationnel qui vous porte à le croire en dépression. Il met un terme à sa liaison selon l’une l’une des trois modalités suivantes ou encore une combinaison de celles-ci :
Il PROVOQUE la rupture en faisant une grande scène de ménage ou en se conduisant d’une manière absolument ignoble;
Il SE RETIRE si totalement de votre vie (il peut parfois déménager) que la relation meurt d’elle-même;
Il S’ÉVANOUIT de votre vie (cesse d’appeler, ne répond plus aux coups de fil, ne donne plus signe de vie) de manière si malsaine qu’elle n’en est que plus destructrice.
Parfois l’éloignement suffit à apaiser le phobique. La réaction est morte et il n’a plus rien à craindre.Dans cet environnement peu menaçant, les sentiments qu’il éprouve encore peut-être pour vous peuvent refaire surface à loisir. Loin d’une situation qu’il considérait comme un piège, voilà que vous lui manquez!
Alors, il vous rappelle et, lorsque cela survient, le même vieux scénario est remis en scène.Une différence toutefois : tout se déroule beaucoup plus rapidement.
Nous avons toutes, hélas, connu ce genre de situation, mais beaucoup d’entre nous ne savent pas le cheminement de ces événements ……ne le comprennent pas …… et en souffre atrocement en faisant durer cette situation en impasse !
Alors, un bon conseil : FUYEZ VITE !!!!!
Il est facile de dire que les hommes sont des infirmes de l’amour parce qu’ils ont peur de s’engager. Il est plus difficile de comprendre pourquoi. Une femme détecte souvent le moment où son compagnon fuit l’engagement, mais cela ne l’aide ni à comprendre pourquoi,ni à corriger le défaut, ni à se protéger du comportement destructeur qui suivra.
Malheureusement dans ces situations, les femmes ont tendance à s’en rejeter le blâme lorsqu’elles essuient un échec.
Elles ressassent :
– J’ai été trop exigeante
– J’ai laissé notre liaison progresser trop rapidement
– J’ai été stupide de lui faire confiance
– Je me demande à quel moment je n’ai pas été à la hauteur
Généralement, elles se disent que si elles peuvent sécuriser leur compagnon en l’incitant à vivre dans une relation monogame, ses appréhensions vis à vis de l’engagement finiront par disparaitre.Afin de le faire se sentir à l’aise, elles se montrent plus affectueuses, et plus amoureuses. Elles redoublent de petits soins pour prouver qu’elles ne le rejettent pas.
Hélas!!! pour l’homme paralysé de peur, ces gestes bien intentionnés ont un effet diamétralement opposé à celui recherché. Le phobique les interprète comme de la manipulation pour le conquérir, comme une tentative de resserrer l’emprise. D’une manière ou d’une autre, vous ne réussirez qu’à le pousser plus sûrement vers la sortie.
Le fond du problème ne réside pas dans vos imperfections ni vos failles.
Vous pouvez maigrir, changer de situation, d’amis,remodeler votre corps et votre esprit de mille façons, le problème demeure car il ne réside pas dans les traits de votre personnalité ou dans vos caractéristiques physiques.
Votre compagnon ne réagit pas contre vous, mais contre l’acte de s’engager et, malgré tous vos efforts, ses craintes ne s’évanouiront pas..Redresser la situation commence par comprendre l’ampleur des craintes qu’il entretient.
Malheureusement, ces craintes ne disparaissent pas avec le temps ou l’affection. Cet homme n’a pas peur de l’amour mais de ce que l’amour représente; il n’a pas peur de vous, mais de ce que vous représentez. Cet homme a peur d’un mot : TOUJOURS
La peur de l’engagement peut provoquer une variété de symptômes déplaisants dont le principal est l’ANGOISSE
Si un homme est modérément phobique, les relations qu’il entretient avec vous, n’engendrent qu’un vague malaise et sa légère réaction d’anxiété se dissipe s’il prend ses distances sur le plan émotionnel.
Par contre, si la peur est intense, son angoisse s’aggrave et, à la seule idée de « s’aimer pour toujours », son cœur et son âme sont submergés par la terreur.