Chemin de vie …

Allez tranquillement

parmi le vacarme et la hâte

et souvenez-vous

de la paix qui peut exister dans le silence.
Sans aliénation,

vivez,

autant que possible en bons termes avec toutes les personnes.

Dites doucement et clairement votre vérité.

Ecoutez les autres,

même les simples d’esprit et les ignorants,

ils ont eux aussi leur histoire.

Evitez les individus bruyants et agressifs,

ils sont une vexation pour l’esprit.

Ne vous comparez avec personne :

il y a toujours plus grands et plus petits que vous.

Jouissez de vos projets aussi bien que de vos accomplissements.

Ne soyez pas aveugle en ce qui concerne la vertu qui existe.

Soyez vous-même.

Surtout,

n’affectez pas l’amitié.

Non plus ne soyez pas cynique en amour car,

il est,

en face de tout désenchantement,

aussi éternel que l’herbe.

Prenez avec bonté le conseil des années

en renonçant avec grâce à votre jeunesse.

Fortifiez une puissance d’esprit

pour vous protéger en cas de malheur soudain.

Mais ne vous chagrinez pas avec vos chimères.

De nombreuses peurs naissent de la fatigue et de la solitude.

Au delà d’une discipline saine,

soyez doux avec vous-même.

Vous êtes un enfant de l’univers,

pas moins que les arbres et les étoiles.

Vous avez le droit d’être ici.

Et,

qu’il vous soit clair ou non,

l’univers se déroule sans doute comme il le devait.

Quels que soient vos travaux et vos rêves,

gardez dans le désarroi bruyant de la vie,

la paix de votre coeur.

Avec toutes ses perfidies et ses rêves brisés,

le monde est pourtant beau.

Tachez d’être heureux.

Max Ehrmann, 1927

 

Max Ehrmann (1872-1945) est un avocat, homme d’affaires et écrivain américain, principalement renommé pour son poème Desiderata qui a connu un destin particulier.

Né à Terre Haute, dans l’Indiana, Ehrmann était d’origine allemande ; ses parents avaient émigré de Bavière vers les États-Unis dans les années 1840. Il fait des études d’anglais à la DePauw University (diplômé en 1894), puis de philosophie et de droit à Harvard.

Il revient à sa ville natale de Terre Haute en 1898 pour exercer son métier, devenant notamment procureur de l’Etat dans le comté de Vigo. Il travaille ensuite dans l’entreprise familiale. A l’âge de 40 ans, toutefois, Ehrmann abandonne ces activités pour se consacrer à l’écriture. C’est en 1927 qu’il écrit Desiderata, un poème qui devait devenir célèbre bien après sa mort.

 

Silence …

Silence devant celui qui vient à peine de naitre.

Il ouvre grand les yeux pour la première fois

Sur ce monde étranger. Cris stridents, pleurs mal-être,

Il va les refermer en tétant quelques doigts …

 

 

Silence sur la mer, océan endormi,

Transformé en un lac que l’horizon épouse.

Il fait naitre aux aurores l’astre qui éblouit

En offrant ses diamants à cette onde jalouse …

 

 

Silence dans ces bois où le cerf à l’affût,

Encolure superbe, seigneur majestueux,

Royal sous ses bois brame  jusques aux nues,

Ce long déchirement pour tourmenter les cieux …

 

 

Silence ce soir d’hiver devant l’âtre allumé.

Seul le crépitement de ce bois torturé

Qui craque et qui gémit à la flamme gourmande

Pour totalement se rendre au matin dans ses cendres…

 

 

Silence dans cette salle où l’on attend  la voix,

Celle qui de ses cordes va faire naitre le « son ».

Soprano merveilleuse, magicienne d’émois,

Sur des notes en éclats réinvente l’émotion …

 

 

Silence dans cette chambre où d’une main l’amant

Caresse le satin d’une peau dénudée,

Il découvre ces courbes, il freine ses élans

Pour donner à cette heure un goût d’éternité …

 

 

Silence dans la nef pour le recueillement.

Prières du bout des lèvres sans que le son ne naisse.

Les genoux maltraités par le poids du tourment,

Souhaitent l’absolution des « indélicatesses » …

 

 

Silence pesant et sourd de toute indifférence.

Pour le bien, pour le mal qui nous sont étrangers,

Pour tous ces mauvais sorts que l’on sait à distance.

Silence encore, toujours, c’est la facilité …

 

 

Silence dans ton regard sur la photo jaunie,

Silence dans mon cœur qui ne bat que pour moi,

Silence pour mon âme, silence indéfini,

Silence tout simplement, on le dit être « Roi » …

 

 

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 » De l’amour … à la mort,  » de Peuchy

Mon silence

Votre silence s’impose et affaiblit mon âme
De mon regard d’enfant ne jaillissent plus de flammes
C’est le fracas des vagues qui me parle le plus
Que ce bout de falaise il ne me reste plus.
Malgré moi je vous aime, et vous admire tant
D’une preuve d’amour, vous en coûte-t-il tant?
Et je parle en silence, me surprends à chanter
Fais vibrer de mes larmes ces mots inespérés
L’horizon est lointain, ma vie entre vos mains
Et de vous supplier, je clame mon chagrin.
Mes desseins s’assombrissent mais ne vous parlent pas
Mes poèmes sont tristes, ils sont tout comme moi
L’ivresse des nuages est ma seule gaieté
Elle fige mon sourire quand je suis allongé
En haut de la falaise, et les bras repliés
Telle une mise en terre, sans caveau ni curé.
Qu’ai-je donc à souffrir, je ne manque de rien
De l’amour qu’on me donne, on me le donne en biensq
Une simple caresse, deux mots dits de tout près
M’aideraient tout de même à me sentir aimé.
Mais le mensonge est là, il crucifie mon être
Telle une religion qui m’oblige à paraitre
Et qui sournoisement se déguise en comptine
Mais qui embrase en moi ces souffrances enfantines.
Alors, plutôt que de céder à l’attrait de la mort
Je me tais à jamais et ne mens plus à tort
Je vous laisse corrompre la joie et l’innocence
Je me terre à regret au fond de mon silence.

Magique ….vraiment !

Il y a quelques mois de cela, j’étais invitée chez des amis, dans leur nouvelle maison située dans l’Oise ….

N’ayant pas de GPS  (instrument des plus utiles quand on est comme moi dépourvue de tout sens d’orientation), bien évidemment , je me suis perdue ….mais le destin veillait et je crois même qu’il voulut me jouer un tour à sa façon ….

Le jour tombait et je commençais sérieusement à m’énerver en changeant de direction tous les 5kms …. quand tout à coup, voilà ce que je vis devant moi !!!!

Jugez par vous-même :

Alors, sans hésiter , j’ai contourné la route pour me rapprocher, j’ai fait quelques    photos pour ne pas oublier cette apparition magique ….

J’ai contourné ce lac … merveilleux de silence, de calme et de sérénité , et alors, m’apparut dans la splendeur  de ce coucher de soleil ……cette beauté …

Regardez ….. tous mes rêves de petite fille sont réapparus à ma pensée … je rêvais à nouveau …. un vrai château de Princesse !

Pas suffisamment stupide pour imaginer que le Prince charmant se cachait derrière ….mais ,  c’est tout juste …. sourire

J’étais statufiée ….. je voulais vous faire partager ce moment  » magique » vraiment magique …….

Le château de Pierrefonds … une merveille …

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